LE SOL POUR S’ÉLEVER
Bienvenue à toutes et à tous ! Je suis heureux de vous dévoiler la première étape de mon projet de tour du monde (que je vous cache depuis presque 3 ans maintenant…).
Une caméra, un jogging, des chaussures de training et c’est tout. LE SOL POUR S’ÉLEVER est un projet de « tour du monde du break » imaginé par Madya, un des membres du collectif BREAKERS.
Il vise à plonger en immersion dans le quotidien des danseurs et danseurses d’une multitude de pays afin de documenter les différences culturelles présentes au sein du milieu du breaking.
Je suis Amaury Mayaya, a.k.a. Madya, 22 ans.
Passionné par le break depuis petit, j’ai toujours rêvé de voyager aux 4 coins du globe pour comprendre comment cette culture se vit selon les pays. Pourquoi les danseurs brésiliens ont-ils une approche totalement différente de celle des bboys japonais ? Ou même de la nôtre ? C’est ça qui m’intéresse : je veux documenter la scène break mondiale et ses différences culturelles.
Crédit photo : Little Shao
LE SOL POUR S’ÉLEVER – Cypher Asie
Le projet “LE SOL POUR S’ÉLEVER” fait référence à un projet de tour du monde visant à documenter la scène break mondiale en plusieurs étapes (correspondant à des zones géographiques) sur plusieurs années. De septembre 2024 à septembre 2025, je m’envolerai pour la première étape de ce projet qui se passera en Asie :
- 09/2024 – 12/2024 : Japon,
- 12/2024 – 02/2025 : Vietnam – Cambodge – Laos,
- 02/2025 – 04/2025 : Thaïlande – Malaisie – Singapour,
- 04/2025 – 06/2025 : Indonésie – Philippines – Hong Kong,
- 06/2025 – 09/2025 : Taïwan – Chine – Corée du Sud.
Jours de voyage
Pays parcourus
Vidéos sur YouTube
Contenus courts
Documentaires
Ouvrage éditorial
Zoom sur les documentaires
1er documentaire - Le Japon
Dans les années 90’, c’est sur le béton du parc Yoyogi-kōen que les bboys & bgirls tokyoïtes ont fait leurs premiers pas. Plus de 30 ans se sont écoulés depuis, et l’industrie du breaking au Japon est aujourd’hui l’une des plus développées au monde : les marques nippones se sont prises d’intérêt pour ces athlètes des années avant tout espoir olympique et les anciennes générations ont su transmettre leur savoir-faire aux nouvelles.
Ce documentaire vise à retracer l’histoire du breaking au Japon et mettre en lumière les athlètes de demain.
2nd documentaire - La Chine
Alors que la Chine s’est toujours faite discrète en termes de breaking, depuis l’annonce de la présence de cette discipline aux Jeux Olympiques, les danseur.euse.s chinois.e.s sont omniprésent.e.s sur la scène internationale. Bgirl 671, bboy X-Rain, bboy Lithe-ing : ces dernier.ère.s raflent tout sur le passage !
Quels sont donc les secrets d’une telle réussite ?
3ème documentaire - La Corée du Sud
Au début des années 2000, les bboys sud-coréens sont arrivés sur la scène internationale du breaking, et en repoussant les limites de cet art, ils ont inspiré le monde pendant des années. Des crews historiques comme Gamblerz, Jinjo, ou Rivers, ont émergé, et le monde parlait alors du “Korean Age” : les sud-coréens faisaient partie des meilleurs, et même leurs évènements étaient vantés aux yeux du monde, à l’image du R16 Bboy Battle.
Aujourd’hui, si la dynamique n’est plus la même par manque de transmission, un avenir tend toutefois à se dessiner…
Après l’Asie ?
Après l’Asie, j’envisage de rester en France, de septembre 2025 à février 2026, afin de faire vivre le projet sous différentes formes :
- Projection des 3 documentaires dans des cinémas partenaires du projet & rencontres,
- Publication d’un ouvrage éditorial BREAKERS x LE SOL POUR S’ÉLEVER,
- Expositions (photographies & vidéos) x LE SOL POUR S’ÉLEVER dans des lieux partenaires,
- Tournée de workshops breaking x LE SOL POUR S’ÉLEVER.
La naissance du projet
En vue de cet objectif, j’ai décidé de créer ma chaîne YouTube “Madya” en avril 2021, et ma première année d’activité sur la plateforme m’a avant tout permis de me familiariser avec le monde de la vidéo. L’idée était de proposer des contenus de vulgarisation liés à la culture Hip-hop, et plus précisément au milieu du b-boying, afin de développer une communauté engagée.
Au début, je me suis donc concentré sur les vlogs : je partageais le quotidien de ma vie de bboy en France en documentant mes entraînements, mes battles, mais aussi mes rencontres avec d’autres acteurs du milieu. Puis, peu à peu, j’ai souhaité réaliser mes premières interviews ainsi que mes premiers reportages.
La Corée du Sud comme première destination
En février 2022, je suis parti vivre en Corée du Sud pendant 4 mois dans le cadre d’un échange universitaire, et cette destination n’avait pas été choisie au hasard (bien au contraire). En effet, ce pays d’Asie abrite l’une des scènes break les plus développées au monde et ce voyage m’a donc permis d’en documenter une partie.
En rejoignant un crew originaire de Daejeon, Big-Burst Crew, j’ai pu vivre la vie de bboy en Corée du Sud et en partager le quotidien à travers des vidéos : participation à une multitude de battles, réalisation de street-shows, etc.
L’ampleur de mes vidéos n’a alors jamais été aussi importante, et j’ai compris que ce qui me passionnait le plus avait également trouvé son public. Alors pourquoi s’arrêter là ?
Mon break en France
Dès mon départ de Corée, je n’avais qu’une seule envie : repartir dès que possible à l’étranger. Mais chaque chose en son temps… j’avais (et j’ai toujours) un Master en alternance à finir !
En réalité, ce retour en France m’a permis de faire évoluer ce projet de tour du monde. En intégrant l’équipe d’un centre culturel Hip-hop, j’ai pu me professionnaliser dans ce milieu et me familiariser avec certaines notions que je ne maîtrisais pas auparavant. Mon travail consiste effectivement à documenter l’histoire de la danse Hip-hop dans le nord de la France, quoi de mieux pour m’aider dans mon projet ?
D’ailleurs, YouTube n’a pas été mis de côté pour autant et la qualité de production des vidéos a même augmenté, comme en témoigne la publication de shorts films et de documentaires portant notamment sur de grands battles internationaux. Le voyage reste également un des sujets principaux de la chaîne, si bien que ces vidéos plus produites ont été tournées aux États-Unis (San Francisco), en Slovaquie ou encore aux Pays-Bas. Enfin, à l’approche de l’entrée du Breaking aux Jeux Olympiques Paris 2024, des nouveaux reportages s’apprêtent à apparaître sur la chaîne. Mais que se passera-t-il après les JO 2024 ?
La nouvelle DA Madya
Le nouveau logo Madya et le visuel présent sur l’arrière du t-shirt ont été designés par Carlos Bez, graphiste colombien avec lequel le collectif BREAKERS souhaitait travailler depuis quelques temps. L’illustration au dos a été pensée pour incorporer un tas de références propres à mon enfance, à l’histoire du break et à l’Asie : visionnage de cassettes VHS, affiche du premier battle m’ayant donné envie de danser, anciennes pistes de logo, inspiration de timbres postales asiatiques, etc.
Pourquoi vendre un t-shirt ?
Comme vous l’imaginez, un tel projet demande beaucoup d’argent. L’argent récolté via la vente des t-shirts servira donc à payer les membres de la team pour leur taff (graphisme, production, impression, etc.), les fournisseurs, mais également à financer une partie du tour du monde, notamment les frais de transports qui s’élèvent à près de 4 000€.
Quand seront livrés les t-shirts ?
À la fin de la campagne, le 1er juin 2024, on pourra lancer la production des t-shirts ayant été précommandés pendant cette période de 30 jours. Les colis seront envoyés près de 3 semaines après la fin des préventes.